À la manière d’une particule, le photographe errant est à la fois onde et corpuscule. Sa dispersion dans l’espace le fait échapper au déterminisme.
C’est à travers leurs interactions que les particules sont appréhendées. Certaines de leurs collisions donnent naissance à une particule de lumière : le photon.
La surface sensible de la pellicule argentique est le témoin des interactions du photographe. De sa traversée du réel, il ne reste que des traces : cristallisations de lumière.